Tour Auto 2019

Créé en 1951, le Tour de France automobile est une épreuve mythique du calendrier automobile Français. Cet évènement a pour but de faire s’affronter pendant une semaine une centaine de concurrents dans des épreuves de vitesse. Les pilotes engagés devant rejoindre ces épreuves sur route ouverte via des parcours de liaisons. Le Tour bénéficiait donc d’une grande proximité avec le public, à la fois dans ces épreuves mais aussi sur les liaisons, ce qui en faisait le charme de l’épreuve, une sorte de Mille Miglia Français. Très vite, les meilleurs pilotes (Jean Rédélé, Stirling Moss, Lucien Bianchi, Maurice Trintignant, David Piper, Gérard Larousse, Bernard Darniche ou encore Jean-Claude Andruet…) se pressent pour participer à l’évènement dans les plus belles voitures de l’époque (Ferrari 250 GTO, Mercedes 300SL, Ligier JS2, Lancia Stratos, Porsche Carrera RSR, Matra 650, BMW M1…). Le tour de France automobile perdurera jusqu’en 1986 où, faute d’intérêt, le plateau des pilotes et des voitures engagés s’était amaigri comme jamais depuis le début de l’épreuve.

C’est en 1992 que Peter Auto décide de relancer l’épreuve sous forme d’une course historique. Les voitures engagées ne pouvant être que des modèles ayant déjà participé aux anciennes éditions du Tour de France automobile. C’est la naissance du Tour Auto tel qu’on le connait aujourd’hui où plusieurs centaines de voitures s’opposent dans deux classement : le classement régularité et le classement compétition. Traditionnellement, le départ de l’épreuve est donné à Paris, au Grand Palais. C’est là-bas que je me dirige, afin d’assister au départ de la 28ème édition de l’épreuve qui emmènera les concurrents de Paris à Deauville. Je suis resté sur place deux jours : le Dimanche et le Lundi. Ces deux jours sont consacrés à l’arrivée, l’installation et le contrôle des voitures. L’occasion de voir le plateau en entier avant que les premiers abandons soient déclarés.

DIMANCHE :

Malgré une arrivée de bonne heure aux abords du Grand Palais (12H pour une entrée des voitures au Grand palais programmée à 16H), le déchargement des premières voitures a déjà commencé. Elles sont descendues de leurs camions dans une rue adjacente et sont garées devant l’entrée du Grand Palais. C’est vers 15H que tout s’accélère avec des arrivées de plus en plus fréquentes. Alors que je reste toujours autour du grand palais, un moment d’inactivité me pousse à explorer les alentours. Bien m’en a pris puisqu’à quelques mètres du Grand Palais, derrière le Petit Palais, se trouve un autre lieu de déchargement. Cela me permettant de photographier le déchargement d’une superbe Ferrari 308 GR4. Après plusieurs heures d’attentes, l’entrée des voitures au Grand Palais peut enfin avoir lieu sous le soleil ! La première vue du plateau me satisfait avec les AC Cobra, Porsche 911 RSR, Ferrari 308 Gr4, la BMW 3.0 CSL Art Car. Le rythme d’entrée des voitures est relativement soutenu et à 18H, presque toutes sont entrées.

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LUNDI :

La journée des vérifications techniques débute par une première déception : des cordes rouges sont disposées autour des voitures pour empêcher que le public y touche. Forcément, on comprend le besoin de protéger les voitures mais c’est toujours un élément perturbateur pour les photos (qu’il va falloir contourner). En revanche, après quelques photos, je me rend compte du potentiel proposé par la verrière du Grand Palais au niveau de la lumière. Quand certaines parties des voitures sont plongées dans l’ombre, certaines sont en plein soleil. A certains endroits, des puits de lumières se forment entre les piliers du bâtiment. Ça s’annonce sympa ! En une journée sur place j’ai essayé de varier les points de vue Au final, il y a donc un peu de tout, des photos de voitures et de détails le tout en essayant de jouer au maximum avec la lumière offerte par la verrière du Grand Palais…

Je termine ce reportage, que j’ai souhaité court, en remerciant le service média de Peter Auto pour leur accueil et leur disponibilité. En espérant pouvoir me libérer l’an prochain pour couvrir le Tour Auto de façon plus complète et suivre au moins plusieurs étapes si ce n’est le Tour en entier. Merci de votre temps et on se retrouve pour un prochain reportage sur un évènement qui me tient à coeur : les 500 Ferrari contre le Cancer sur le circuit du Vigeant.

Maxime LEDUC