Le E-Prix de Monaco remporté par Vandoorne
Ce Samedi 30 avril avait lieu la cnquième édition du E-Prix de Monaco. Une première répétition générale avant les deux gros évènements Monégasques : le grand prix historique et le Grand prix de F1 en Mai. Nouveauté de l’édition 2022, les voitures ont emprunté pour la première fois le même circuit que les Formule 1. La course racontée ci-dessous vous est racontée par l’Automobile club de Monaco et l’article paru à cet effet :
“Stoffel Vandoorne (Mercedes-EQ) a remporté samedi le 5e Monaco E-Prix, en partant de la 4e place sur la grille et en gérant parfaitement les incidents d’une course intense et palpitante de bout en bout. Il devance le poleman Mitch Evans (Jaguar) et Jean-Eric Vergne (DS-Techeetah) à qui il prend les commandes du Championnat du monde ABB FIA de Formule E.
Le Belge est donc le nouveau leader, avec 81 points, devant Vergne (75), Evans (72) et Frijns (71), après 6 manches sur les 16 prévues cette saison. C’est la troisième victoire de Vandoorne en Formule E, après Berlin en 2020 et Rome en 2021. C’est surtout la première victoire d’une Mercedes électrique à Monaco, lors de la dernière saison de la marque à l’étoile en Formule E. Elle conserve ainsi la tête du championnat constructeurs avec 120 points, devant DS Techeetah (105) et Jaguar (94). La situation est donc en train de se décanter dans cette Saison 8.
Au départ, Evans est parti en tête devant Wehrlein, Vergne, Vandoorne, Di Grassi, Lotterer. da Costa, vainqueur l’an dernier, a été le premier à passer en Mode Attaque pour prendre la 9e place, derrière de Vries. En tête, la valse des passages en Mode Attaque a permis à Wehrlein, parti à côté d’Evans sur la première ligne, de prendre les commandes et de les conserver un bon moment. A mi-course, c’est l’Allemand sur Porsche qui menait le bal, devant Vergne, Vandoorne, Evans, Di Grassi et Lotterer, suivis par Frijns, Rowland et da Costa.
Quand Wehrlein s’est retrouvé au ralenti à la sortie du tunnel, les Commissaires de l’Automobile Club de Monaco (ACM), qui fêtent cette année la 50e année de leur création par le président Michel Boeri, en tant que corps constitué et parfaitement entraîné, ont poussé la Porsche dans la descente vers la chicane. Pendant ce temps, le « Full Course Yellow » (drapeau jaune sur tout le circuit), déclenché immédiatement par la direction de course, obligeait tous les autres concurrents à rouler à 50 km/h maximum. Dommage pour JEV et Di Grassi, qui venaient passer en Mode Attaque et n’ont pas pu en profiter, ce qui a bien fait les affaires de Vandoorne et Evans.
L’incident suivant a impliqué l’autre Porsche d’Andre Lotterer, tassé bien malgré lui contre le rail, à Sainte Dévote, par la Nissan d’un Oliver Rowland en perdition, sous les yeux d’un Robin Frijns (Envision) ravi de l’aubaine. De quoi provoquer la sortie du Safety Car alors que Vandoorne venait d’actionner son Fan Boost. Il ne restait plus qu’une dizaine de minutes de course quand la course est repartie, avec Vandoorne devant Evans, Vergne et di Grassi, suivis par Frijns, Da Costa et Mortara. La direction de course a alors rajouté quatre minutes, pour tenir compte de la neutralisation par le Safety Car. Evans a alors utilisé son dernier Attack Mode pour repasser devant Vergne et fondre sur Vandoorne, qui a réussi à résister jusqu’au bout au Néo-Zélandais en Jaguar.
C’était donc la composition du podium final. Suivent ensuite Frijns, Da Costa et di Grassi, 6e, qui a sauvé l’honneur de Venturi, à domicile, alors que son coéquipier Edoardo Mortara, encore une fois maudit en Principauté, avait terminé la course au ralenti avant de se garer définitivement. Quant à la remontée du jour, elle a été réussie par Sebastien Buemi (Nissan), vainqueur des deux premières éditions (2015, 2017) et 9e sous le drapeau à damier alors qu’il était parti de la 22e et dernière place sur la grille.”
Plus d’informations sur l’article original publié par l’ACM sur https://acm.mc/