Mugello Classic - Première étape des Séries by Peter Auto

Communiqué de presse réalisé par Peter Auto, organisateur du Mugello Classic 2022 :

MUGELL’EAU, MUGELL’SNOW, MUGELL’SUN,
LES CHRONOS SE SONT EMBALLÉS POUR LA PREMIÈRE COURSE DE LA SAISON !

“Les Series by Peter Auto sont autant d’occasions pour les pilotes de s’affronter en piste plusieurs fois par an sur des circuits en France mais aussi en Europe. Outre les circuits incontournables de l’Hexagone comme le tracé des 24 Heures (ne concerne que Group C et ERL), Paul Ricard, ou Dijon-Prenois, Peter Auto propose chaque année de prendre des départs hors de nos frontières. L’Italie est un point de rendez-vous incontournable des saisons by Peter Auto. Après Imola en 2018 et Monza en 2020, retour sur la première course sur le circuit vallonné du Mugello (5.245 mètres), en Toscane. 250 pilotes (280 voitures au total) ont répondu présent pour défier les chronos, ou tout simplement pour prendre du plaisir et passer un moment convivial entre passionnés.

MUGELL’EAU LE TEMPS D’UN CHRONO

©fotorissima / Peter.auto.fr

Le temps…Se confronter au chrono sur la piste où certains pilotes se sont démarqués pendant ces 3 jours de courses, ou se confronter aux conditions climatiques aussi inhabituelles que diversifiées, le spectacle était garanti pour ce premier meeting. Après 3 jours de courses intenses, entre rayons de soleil, pluie battante, grêle, brouillard et même quelques chutes de neige, les pilotes ont dû sans cesse adapter leur conduite sur une asphalte tantôt mouillée, tantôt sèche. Vendredi 1er avril, les parapluies étaient de sortie sur la grille de départ ! Si pour certains le pilotage sous la pluie est un calvaire, pour d’autres c’est un véritable challenge, voire un plaisir. C’est le cas du pilote Remi Terrail emmenant sa Porsche 911 Carrera RSR 3.0 (N°20) d’une main de maitre, ce bolide étant réputé pour être joueur sur route détrempée. Il a pris le départ de la course du Classic Endurance Racing I en pôle position et a terminé à la 24ème place avec son co-pilote Jürg Aeberhard, la course étant dominée par Gonçalo Gomes avec sa Lola T212 1971(N°140), Emanuele Benedini et Alberto Trezzi en Chevron B19 de 1971 (N°151) et Armand Mille avec sa Lola T70 de 1970 (N°35) complétant le podium.

LE FAIT MARQUANT COBRA VS JAGUAR

Enfin une Type E sur la plus haute marche du podium ! La course du Sixties Endurance, souvent dominée par les Shelby Cobra, est une épreuve toujours animée, et ce weekend ne fit pas exception ! Entre procédures de Full Course Yellow, ravitaillements en essence, et accrochages en piste, John Minshaw et Phil Keen ont su déjouer les pièges d’une course d’endurance de deux heures et montent sur la première marche du podium, récompensant leur très belle régularité en piste. Leur Type E 3.8 L de 1964 (N°133) devance la Cobra 289 de Maxime Guenat et Guillaume Mahe (N°51), tandis que la Cobra Daytona d’Olivier Galant sera rétrogradée en 3ème position en toute fin de course, après néanmoins un superbe cavalier seul pendant une bonne partie de cette épreuve-phare des weekends Peter Auto.

LA COURSE AUX PILOTES

©Julien Hergault / Peter.auto.fr

Nombreux étaient les pilotes connus ce week-end sur la grille de départ. Emanuele Pirro, pilote italien de F1 dans les années 80, puis 5 fois vainqueurs des 24 Heures du Mans dans les années 2000. Nous l’avons retrouvé au volant d’une Ferrari 512 BBLM de 1980 (N°79) au côté de Marco Micangeli, ils courraient dans la catégorie Classic Endurance Racing II, l’équipage se classant 14ème aux qualifications et terminant la course à la 12ème place.
Éric Hélary, vainqueur des 24 Heures du Mans avec Peugeot en 1993 et que nous aurons le plaisir de retrouver en tant qu’ouvreur du Tour Auto dans un peu moins de 3 semaines, était engagés sur plusieurs plateaux. En Classic Endurance Racing I, il était engagé sur la très belle Ford GT40 de 1968 (N°40), partageant le volant avec Philippe Scemma. Une course qui se termine par une belle 14ème place sur 43 partants.

Thierry Boutsen, qu’on ne présente plus, vainqueur de trois Grand Prix de F1 dans les années 1980-1990. Ce week-end il découvrait la Shelby Cobra 289 de 1963 (N°55) qu’il pilotera au prochain Tour Auto. Une auto qu’il a rapidement pris en main puisqu’avec Christophe Van Riet, ils termineront 6èmes du Sixties’ Endurance, course la plus longue du week-end et la plus fournie, avec plus de 70 voitures au départ.

Soheil Ayari, avec ses 12 participations aux 24 Heures du Mans, a retrouvé le volant d’une Dodge Viper GTS/R de 2002 (N°69 ) qu’il avait déjà piloté sur cette course mythique. Ce week-end, il était engagé avec le pilote John of B sur le plateau Endurance Racing Legends. Toujours associé à John of B mais cette- fois-ci dans une Matra M650S de 1970 (N°69 )sur le plateau Classic Endurance Racing I, ils ont pris le départ à la 6ème position mais n’ont pu terminer la course à cause d’une pièce cassée dans la boite de vitesses. Soheil Ayari était l’invité du dernier podcast Vroom by Peter Auto à regarder sur Youtube ici

Ralf Kelleners cumule neuf participations aux 24 Heures du Mans, avec une victoire en 1996 sur une Porsche 911 GT2. Au Mugello, il était volant d’une De Tomaso Pantera Gr. IV (N°21) partagée comme d’habitude avec Detlef Von Der Lieck sur le plateau Classic Endurance Racing. Une course qui se termine par une 18ème place sur 43 voitures engagées.

Gabriele Tarquini, ancien pilote italien de F1 dans les années 1980-1990 pilotait lui une Lotus Elan 26R de 1965 (N°18) sur le plateau Sixties’ Endurance associé à Paul Wight. Ils finiront à la 20ème place sur 70 voitures en piste.
Peter Dumbreck qui a participé plusieurs fois aux 24 Heures du Mans était au volant d’une Porsche 911 2.0 L (N°27) et courait avec Stephen Edwards sur le plateau 2.0L cup, terminant la course à la 20ème place.

SUR LES CHAPEAUX DE ROUE AVEC SODIPNEU

Partenaire des événements Peter Auto depuis plus de 10 ans, Sodipneu distribue des pneumatiques destinés à la route, mais aussi et surtout à la course. Sur ce week-end de competition aux conditions climatiques très changeantes, la team Sodipneu estime avoir fourni environ 600 pneus. Avec des conditions climatiques caprocieuses, le staff a dû répondre à beaucoup de demandes de dernière minute avec une alternance de pneus pluie et de pneus secs, soit environ 200 ou 300 montages de plus dans le weekend.”